Liste des interdictions de l'AMA 2016

La liste de l'Agence mondiale antidopage (AMA) – qui peut être consultée à droite de cette page – contient les substances et méthodes interdites dans le sport. La mise en place et le respect de cette liste sont obigatoires pour les organisations ayant adopté le Code mondial antidopage.

Substances et méthodes interdites en permanence (en compétition et hors compétition)

S2 : Hormones peptidiques, facteurs de croissance, substances apparentées et mimétiques

• La leuproréline remplace la triptoréline comme exemple plus universel de facteur de libération de l'hormone lutéinisante et de la gonadotrophine chorionique.

S4. Modulateurs hormonaux et métaboliques

• Les mimétiques de l'insuline ont été ajoutés sur la Liste afin d'inclure tous les agonistes du récepteur de l'insuline.

• Le meldonium (Mildronate) a été ajouté en raison des données indiquant son utilisation par des athlètes afin d'améliorer leur performance.

S5. Diurétiques et agents masquants

• À des fins de précision, les inhibiteurs de l'anhydrase carbonique en application ophtalmique sont permis.

Substances et méthodes interdites en compétition

S6. Stimulants

• Il a été clarifié que la clonidine est permise.

 Perfusions et injections intraveineuses
L'UEFA souhaite effectuer un rappel sur la situation concernant les perfusions intraveineuses. En vertu de la Liste des interdictions 2016 de l'AMA (section M2, Manipulation chimique et physique), toutes les perfusions et/ou injections intraveineuses de plus de 50 mL par période de 6 heures sont interdites en compétition et hors compétition, sauf celles reçues légitimement dans le cadre d'hospitalisations, d'interventions chirurgicales ou d'examens cliniques ou lorsqu'une AUT (autorisation d’usage à des fins thérapeutiques) a été accordée à un joueur. De plus, si une substance interdite est administrée par voie intraveineuse, une AUT est requise pour cette substance, indépendamment du volume.

Les perfusions intraveineuses ont été incluses dans la Liste des interdictions parce qu'elles peuvent être utilisées pour augmenter le volume plasmatique, masquer l'utilisation d'une substance interdite, et fausser les valeurs du passeport biologique de l'athlète.

Selon des rapports, des perfusions comprenant des compléments alimentaires et des cocktails vitaminés ont été administrées, dans certains sports, à des athlètes comme moyen de récupération ou de rétablissement. Cette pratique est interdite en tout temps sans l'obtention préalable d'une AUT. De plus, il faut comprendre que l'utilisation de perfusions intraveineuses pour corriger une déshydratation légère ou modérée à la suite d'un exercice physique ne constitue pas une indication clinique reconnue ni corroborée par la littérature médicale. Il existe des preuves scientifiques solides établissant que la réhydratation orale représente l'option thérapeutique préconisée dans de tels cas.

Si un athlète doit recevoir une perfusion intraveineuse, les critères suivants devront être respectés : diagnostic précis ; données démontrant qu'aucun traitement alternatif autorisé n'est possible ; traitement prescrit par un médecin et administré par du personnel médical qualifié dans un cadre médical adéquat ; documentation adéquate du traitement.

Toute personne qui administre une perfusion intraveineuse non justifiée sur le plan médical commet une violation d'une règle antidopage, que la substance soit interdite ou non. Dans de tels cas, aussi bien le joueur que le personnel administrant la perfusion intraveineuse peuvent être sanctionnés.

Informations supplémentaires
La lettre circulaire envoyée en décembre 2015 à toutes les associations nationales et aux clubs qui participent actuellement aux compétitions de l'UEFA donne plus de détails sur la Liste des interdictions 2016, des perfusions intraveineuses, ainsi que sur l'utilisation de l'autorisation à usage thérapeutique par l'UEFA (AUT). Cette lettre peut également être trouvée dans la partie documentation de cette page.