À l’heure de l’impatience

Il y a longtemps qu’on l’attend, longtemps qu’on en parle aussi, depuis que le Comité exécutif de l’UEFA a pris la décision, en mai 2007 à Cardiff, de confier aux associations nationales de football de Pologne et d’Ukraine l’organisation de l’EURO 2012.

Nous ne sommes plus, maintenant, qu’à quelques jours du coup d’envoi du tournoi et un premier – heureux – constat s’impose : le défi a été fièrement relevé, malgré les difficultés de tous genres qui ont émaillé le parcours.

Des stades ont été bâtis ou rénovés, les aéroports, les transports en général et l’infrastructure hôtelière ont été développés et améliorés, tous les aménagements nécessaires ont été apportés : en bref, deux pays sont maintenant prêts à accueillir la plus grande manifestation du football de notre continent en offrant des conditions dignes de l’ampleur de l’événement.

Le constat, en soi, est très réjouissant et mériterait que l’on s’attarde sur tout le travail, les efforts, les discussions, la patience et la bonne volonté qu’il a fallu pour arriver à ce résultat. Mais ce n’est ici ni le lieu ni le moment de se livrer à un exercice analytique.

Aujourd’hui, c’est, en premier lieu, l’impatience qui domine, celle de voir à l’œuvre les meilleures équipes nationales de notre continent, de vibrer aux exploits des joueurs, de partager la ferveur des supporters, en bref de vivre pleinement durant un mois une grande fête internationale du football.

Ce premier tour final disputé dans l’Europe de l’Est va marquer un jalon dans l’histoire des compétitions de l’UEFA.  Au travail des organisateurs doit maintenant répondre l’engagement des joueurs, les bonnes dispositions des entraîneurs, l’excellence des arbitres et, surtout, la ferveur du public dont on ne soulignera jamais assez le rôle essentiel dans l’essor du football.

À tous les lecteurs, je souhaite un EURO 2012 passionnant et je me réjouis de partager avec eux des moments exaltants en Pologne et en Ukraine.